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Une définition d'une actrice : Helena Bonham Carter
Vous en avez sûrement entendu beaucoup parler avec la série phénoménale et multirécompensée The Crown. L'interprète de Margareth a fait ses débuts grâce à une rencontre déterminante avec le cinéaste James Ivory : il lui offre l'un des rôles principaux de Chambre avec vue en 1986, puis la retrouve le temps d'une apparition dans Maurice et dans Retour à Howards End en 1992, trois films inspirés par des romans de E. M. Forster. Cette collaboration lance sa carrière. En 1994, elle joue Elizabeth dans Frankenstein, réalisé et interprété par Kenneth Branagh, dans lequel la créature est jouée par Robert De Niro.
Puis, c'est David Fincher qui signe sa grande envolée avec Fight Club en donnant la réplique à Edward Norton et à Brad Pitt en 1999. Entre temps, elle collabore avec Woody Allen en 1995 dans Maudite Aphrodite et obtient même une nomination aux Oscars pour son rôle dans Les Ailes De La Colombe en 1997. Elle choisit d'interpréter la fée Morgane en 1998 dans une mini-série à deux épisodes, Merlin.
Sa rencontre avec Tim Burton sur le tournage de La Planète Des Singes en 2001 marque le plus grand tournant dans sa vie : elle devient sa muse et les personnages se succèdent les uns après les autres : une fille-singe, une sorcière capable de donner la cause de la mort à ceux qui lui demandent, une marchande de tourtes à la viande mais pas n'importe quelle viande..., la Reine de Coeur, la mère d'un garçon dans une famille pauvre... Ils collaborent tous deux à de très nombreuses reprises, jusqu'à leur divorce en 2014 (hormis pour la suite d'Alice Aux Pays Des Merveilles en 2016).
Entre temps, sa carrière est marquée par Le Discours D'Un Roi, meilleur film aux Oscars 2011, pour lequel elle obtient plusieurs récompenses pour une actrice dans un second rôle. Elle retrouve nombre de ses partenaires britanniques de plateaux lorsqu'elle joue Bellatrix Lestrange dans 4 volets des Harry Potter.
Après cela, elle obtient des rôles moins importants à l'écran, dans Les Misérables ou De grandes espérances, jusqu'à Les Suffragettes et, enfin, la série britannique The Crown en 2019-2020.
Eclectique, aucun type de scénario ne lui résiste. Dans une interview de 2006 (https://www.lexpress.fr/culture/cinema/helena-bonham-carter-je-ne-suis-pas-tres-hollywoodienne_481696.html) elle déclare " Je ne pense pas avoir des goûts très hollywoodiens. Mes agents le savent bien: dès qu'il s'agit de s'enlaidir ou de prendre un accent impossible, je réponds présente. J'aime les rôles où je peux me perdre, où je suis habillée n'importe comment plutôt que sexy, et dont je me dis que ce personnage ne me ressemble absolument pas. " . Ceci la résume, selon moi, très bien !
